Geschichte: Projet : Contrôle (Projekt Kontrolle)
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« Ce rapport trimestriel est… insatisfaisant », a déclaré le responsable de Colette d’un ton monocorde. « Il n’y a pas assez de détails. Et il y a trop de chiffres sur le graphique. La police devrait être plus grande. Les tableaux devraient utiliser les couleurs de notre marque. Et vous devriez tout dupliquer à la fin. »
„Dieser Vierteljahresbericht ist… unbefriedigend“, dröhnte Nicolas Vorgesetzter. „Es gibt nicht genügend Details. Und es sind zu viele Zahlen in der Grafik. Die Schrift sollte größer sein. Die Tabellen sollten unsere Markenfarben verwenden. Und Sie sollten alles am Ende duplizieren.“
« Tout dupliquer, monsieur ? »
„Es duplizieren?“
« Une copie pour moi, et une autre pour le chef de service. »
„Eine Kopie für mich und eine weitere für den Abteilungsleiter.“
« Mais… je n’ai pas besoin de tout dupliquer. Vous pouvez simplement imprimer le document deux fois, monsieur. »
„Aber… ich muss nicht alles duplizieren. Sie können das Dokument einfach zweimal drucken.“
« Nous ne vous payons pas pour avoir des idées ingénieuses, Colette. Nous vous payons pour suivre les instructions. »
„Wir bezahlen Sie nicht, um clevere Ideen zu haben, Nicola. Wir bezahlen Sie, um Anweisungen zu befolgen.“
« Je suis désolée, monsieur », a-t-elle marmonné.
„Entschuldigen Sie“, murmelte sie.
« Qu’avez-vous dit ? Je ne vous entends pas. »
„Wie bitte? Ich kann Sie nicht hören.“
« Monsieur, j’ai fait énormément d’efforts. J’ai travaillé tard et j’ai travaille le week-end. »
„Ich habe es so sehr versucht. Ich habe spät gearbeitet, und an Wochenenden.“
« Cela n’a aucune importance. Dans cette entreprise, nous ne tolérons pas le travail médiocre. Si vous ne répondez pas à nos exigences, alors votre salaire sera réduit. N’êtes-vous pas d’accord ? »
„Das ist irrelevant. In diesem Unternehmen tolerieren wir keine schlechten Leistungen. Wenn Sie unseren Anforderungen nicht genügen, sollte Ihr Gehalt gesenkt werden. Stimmen Sie da nicht zu?“
« Si, monsieur. »
„Ja.“
Colette est retournée à son bureau : en descendant six étages, en parcourant cinq couloirs, et en entrant dans une grande salle éclairée par des néons. Il y avait des fenêtres, mais elles étaient très petites et placées très haut, de sorte qu’elle ne pouvait pas voir l’extérieur.
Nicola lief zurück zu ihrem Schreibtisch – sechs Treppen runter, fünf Korridore entlang und in einen großen, von fluoreszierenden Röhrenlichtern beleuchteten Raum. Es gab Fenster, aber sie waren sehr klein und hochgelegen, sodass sie nicht heraussehen konnte.
Elle a avalé un peu de café. Elle était tellement épuisée que cela ne semblait plus avoir aucun effet. Au cours des derniers mois, son responsable lui avait donné de plus en plus de travail. Elle avait préparé tellement de rapports qu’elle en oubliait parfois le contenu quand elle en arrivait à la moitié.
Sie schluckte etwas Kaffee hinunter. Sie war so ermüdet, dass er keinen Effekt zu haben schien. Über die letzten Monate hatte ihr Vorgesetzter ihr mehr und mehr Arbeit gegeben. Sie hatte so viele Berichte vorbereitet, dass sie manchmal nach der Hälfte vergaß, worüber sie handelten.
Elle détestait ce travail, mais le salaire était bon, et elle ne savait pas quoi faire d’autre. D’autres entreprises seraient probablement encore pires. Si elle travaillait dur ici, peut-être qu’elle finirait par être promue.
Sie hasste den Job, aber das Gehalt war gut und sie wusste nicht, was sie sonst machen sollte. Andere Unternehmen wären wahrscheinlich sogar schlechter. Wenn sie hier hart arbeitete, würde sie vielleicht schließlich befördert werden.
Son téléphone a vibré. Il y avait un message.
Ihr Handy vibrierte. Da war eine Nachricht.
« N’IGNOREZ PAS CE MESSAGE. Vous ne me connaissez pas, mais moi, je vous connais. Vous avez subi un lavage de cerveau, Colette. Vous ne voulez pas vraiment travailler pour eux. Vous ne me croyez pas ? Regardez dans le dossier intitulé ‘Projet : Contrôle’. Le mot de passe est ‘Obéissance’. »
„NICHT IGNORIEREN. Sie kennen mich nicht, aber ich kenne Sie. Sie sind gehirngewaschen worden, Nicola. Du willst nicht wirklich für sie arbeiten. Sie glauben mir nicht? Schauen Sie in den Ordner ‚Projekt Kontrolle‘. Das Passwort ist ‚Gehorsam‘.“
Au début, Colette n’a pas su quoi faire. Mais elle a cherché le dossier dans le système informatique de l’entreprise et l’a trouvé. Elle a entré le mot de passe et, à sa grande surprise, le dossier s’est ouvert.
Zunächst wusste Nicola nicht, was sie tun sollte. Aber sie suchte nach dem Ordner in dem Unternehmensnetzwerk und fand ihn. Sie gab das Passwort ein, und zu ihrer Überraschung öffnete sich der Ordner.
À l’intérieur, il y avait des centaines de fichiers, chacun portant le nom d’un employé différent. Quand Colette a trouvé un fichier à son nom, elle a retenu son souffle. Elle a ouvert le fichier.
Darin waren Hunderte Dateien, jede mit einem anderen Namen eines Angestellten. Als Nicola eine Datei mit ihrem Namen fand, holte sie tief Luft. Sie öffnete die Datei.
« Le sujet est une femme de trente ans. Dix milligrammes du médicament ont été ajoutés à son café quotidiennement depuis trois ans. Le sujet est moins créatif, plus docile et accepte de plus en plus de travail sans se plaindre. Recommandation : augmenter la dose. »
„Das Subjekt ist eine dreißig Jahre alte Frau. Zehn Milligramm der Droge sind täglich drei Jahre lang zu ihrem Kaffee hinzugefügt worden. Das Subjekt ist weniger kreativ, fügsamer und akzeptiert mehr und mehr Arbeit ohne Beschwerde. Empfehlung: Dosis erhöhen.“
Colette a recraché son café. Un autre message est arrivé.
Nicola spuckte ihren Kaffee aus. Eine weitere Nachricht kam.
« Ils fabriquent le médicament au niveau B-Six. Le code est quatre deux sept huit. Il y a une bombe sous votre bureau. Emmenez-la au laboratoire. Il y a deux boutons ; appuyez dessus en même temps et maintenez-les enfoncés pendant cinq secondes. Ensuite, vous aurez dix minutes. Vous pouvez y arriver. Tout le monde compte sur vous. »
„Sie machen die Droge auf Level B-sechs. Der Code ist vier-zwei-sieben-acht. Eine Bombe befindet sich unter ihrem Tisch. Bringen Sie sie in das Labor. Da sind zwei Knöpfe; drücken Sie sie zur selben Zeit und halten Sie für fünf Sekunden gedrückt. Dann werden Sie zehn Minuten haben. Sie können das schaffen. Alle zählen auf Sie.“
Colette a tâtonné sous son bureau d’une main tremblante. Il y avait quelque chose de lourd vers le fond, caché parmi les câbles d’alimentation. Elle a regardé autour d’elle. Tous les autres tapaient rapidement, fixant leurs écrans sans ciller.
Mit zitternden Händen fühlte Nicola unter ihren Schreibtisch. Da war etwas großes an der Rückwand, versteckt in den Stromkabeln. Sie sah sich um. Alle anderen tippten hastig und starrten auf ihre Bildschirme, ohne zu blinzeln.
Elle a pris l’engin. Il était très sophistiqué, avec des microprocesseurs et des fils emmêlés entourant trois tubes rouges.
Sie nahm das Gerät. Es war sehr kompliziert, mit Mikrochips und verworrenen Kabeln, die drei rote Röhren umgaben.
Ce n’était pas une blague. Les fichiers étaient réels. La bombe était réelle.
Dies war kein Scherz. Die Dateien waren real. Die Bombe war real.
Colette n’en revenait pas. Elle n’avait pas peur. Pour la première fois depuis des années, elle sentait qu’elle avait le contrôle. Elle se sentait investie d’une mission. Elle allait le faire.
Nicola konnte es nicht glauben. Sie war nicht verängstigt. Zum ersten Mal seit Jahren fühlte Sie sich in Kontrolle. Sie fühlte sich, als ob ihr etwas wichtig war. Sie hatte vor, es zu tun.
« Colette ! » a crié son responsable.
„Nicola!“, rief ihr Manager.
Colette a relevé la tête. Elle s’était assoupie sur le bureau du responsable, dans son espace de travail. Elle s’est levée, confuse. Elle s’est frotté les yeux et a ajusté sa veste.
Nicola nahm ihren Kopf hoch. Sie war auf dem Schreibtisch des Vorgesetzten in seinem Büro eingeschlafen. Verwirrt stand sie auf. Sie rieb sich ihre Augen und richtete ihre Jacke.
« J’ai été très indulgent avec vous, Colette, malgré votre attitude non professionnelle, vos soi-disant efforts et votre mépris continu envers la hiérarchie de cette organisation ! » a sifflé le responsable. « Mais c’en est trop ! Vous êtes virée ! »
„Ich bin sehr nachsichtig mit Ihnen gewesen, Nicola, trotz Ihrer unprofessionellen Einstellung, Ihrem halbherzigen Einsatz und Ihrer kontinuierlichen Missachtung der Hierarchie dieses Unternehmens!“, schäumte der Vorgesetzte. „Aber das ist zu viel! Sie sind gefeuert!“
Quelques larmes ont brillé sur les joues de Colette. « Oh… » a-t-elle dit en souriant. « Merci, monsieur ! »
Ein paar Zähne glänzten auf Nicolas Wangen. „Oh…“, sagte sie lächelnd. „Danke!“